Espérances  par nos réactions à la sortie des 2h 58 minutes  , nous laissant les yeux rêveur , lessive , impressionnée par une telle justesse d’écriture face a la fresque épique qu’est le roman de Dumas et  ses 1400 et quelques pages , qu’on su  insuffler  Mathieu Delaporte et Alexandre de la Patellière , précédemment metteur en scènes et scénaristes  grâce à leur travail sur le prénom, ayant déjà réussi le travail d’adaptation de la pièce au grand écran , ici maître de l’œuvre intégralement , ont su pleinement apporter et modifier les choix afin d’attribuer un souffle épique à cette fresque , Moderne il est , grâce à l’origine de son récit et du mythe d’Edmond D’antes dont le plus populaire et reprises au cours des siècles  sont celui du mythe de Batman et le pouvoir de l’intelligence et du justicier vengeur masqué , les réalisateurs réussissent avec un semi-succès d’apporter les éléments essentiels à l’intrigue afin de créer une œuvre fleuve et gargantuesque  sans dépasser les 3 heures arrivant avec un certain succès sur les 2 dernières heures de films , seulement cette première heure paraît si rapide et dynamique qu’il en oublie de développer  plus implicitement certains enjeux (relation Mercedes et Edmond , les 20 années  passés au château d’if, le plan machiavélique de nos 3 antagonistes plus assidûment développer dans le roman ) voir parfois et plus précisément  couper  grossièrement une scène permettant le voyage Edmond  du château d’If à son retour dans la résidence de son père nous rappelant l’une des scènes les plus surréalistes du temps controversé "The Dark Knight Rises "  de Christopher Nolan ,  faisant intervenir  Bruce Wayne /  Batman revenant   sans problème à Gotham perdu dans le désert du Moyen-Orient ,  rappelant encore une fois  le parallèle entre le Vengeur aux différents masques et l’homme chauve souris, souffrant d’un manque de scènes descriptif dans sa première partie sûrement liés à une coupure dans le film ne voulant pas dépasser les trois heures de films.

 Il en devient malheureusement   un petit canard boiteux dans sa première partie, mais se transformant en un grand cygne absolument splendide dans sa seconde partie en mélangeant jeux de dupe, plan vengeur absolument exquis dans lequel chacun de nos protagonistes tiendront un rôle précis  dans la manigance et le plan vengeur  d’Edmond  incarné avec honneur et justesse par l’un des acteurs le plus populaire du moment Pierre Niney  insufflant un charisme si naturel à son personnage durant plus de 2 h 40 , ainsi  que coup de théâtre puissant, devenant  ainsi dans sa conclusion révélations jouissive mêlant révélations stridente quand les masques tombent frôlant la terreur (scène du récit fantôme) et souvent l’émotion (scène de Mercedes et Edmond , scène du procès ).

Le pari est ainsi réussi de rendre la même mouvance que furent  "Les trois mousquetaires"   en 2023 tout en écoutant et réévaluent tous les défauts du diptyque afin de savoir écouter et toujours faire mieux en offrant aux spectateurs un puissant récit au souffle épique , aux images époustouflantes et à la musique à la fois intense, moderne et classique, obligeant avec contraintes de laisser respirer son récit pendant plus de 2 h 40 pour planifier ses enjeux durant 1 h 40 avant de tout balancer dans sa dernière partie en un véritable coup de théâtre cinématographique jusqu’au duel final émouvant et poétique laissant notre souffle coupé en laissant résonner dans nos têtes : Oui le cinéma français est ambitieux quand il le veut et le peu , et cette fois-ci il le confirme, mettant le comte de Monte-Cristo de Mathieu de la porte et Alexandre de la Patelliere le digne héritier du Cyrano de Bergerac de Jean-Paul Rapenau.