A travers son passé d’écrivain , de scénariste prolifique durant les années 2000 et son goût pour une volonté de renouvellement à chaque nouveau long métrage, Alex Garland cherche ici à attiré un nouveau public, peut-être plus frontale, plus terre à terre , plus humain , dans une volonté de toujours porté vers son comportement, malgré les bruits assourdissants et stridents des balles dans une Amérique déserte presque à la limite du western où chaque groupe, individus chaque personne ne sont que fantôme d’un monde passé , mystérieux , d’un état quasi-apocalyptique ou l’unique moyen de survivre et de croire en un monde meilleur ne sont dicté que par le pouvoir de l’image vers la vérité , une Amérique qu’on peine à reconnaître et qui pourtant résonne en ces temps sombres comme un message envoyé aux futures élections présidentielles , un film mélangeant intelligemment les moments de tendresses et les scènes de guerre filmé de manière précise et soutenue sans jamais tombé dans le trash ou le grotesque porté par un cadre de l’image extrêmement soigné et concis , une image qui s’apparente à ce que le réalisateur Matt Reeves utilisa afin de mettre en scène ses personnages dans « The Batman »
Ainsi Alex Garland assure sa volonté d’exprimer le comportement Humain face aux contraintes qui le Limite ( intelligence artificielle dans « Ex Machina » , Deuil dans « Annihilation » ) tout en s’exposant à vouloir apporter un renouvellement constant dans sa filmographie avec cette fois-ci le film de Guerre / Journalisme
Rédigé le 27 Avril 2024 par Vadim Perrod